Comme son nom l’indique, l’avocat fiscaliste est un expert du droit fiscal, domaine très complexe et difficile à appréhender. Les entreprises font souvent appel à des fiscalistes pour bénéficier de conseils et d’analyses d’un expert. Ce dernier aide les entreprises dans leurs choix financiers afin de défendre leurs intérêts économiques dans le respect de la loi en vigueur sur le territoire. Par exemple, le fiscaliste peut conseiller une entreprise sur la réalisation d’achats, d’investissements, d’acquisition ou encore d’implantation à l’étranger mais aussi dans le cas où l’entreprise se trouve dans un contentieux juridique et/ou financier.
Le rôle de l’avocat fiscaliste
Le rôle d’un fiscaliste est divers, à la fois dans le domaine du droit et de la finance, il est capable de répondre à de nombreuses questions que ses clients peuvent se poser. Dans le cas d’un problème complexe, l’avocat fiscaliste peut s’entourer d’experts-comptables, juristes ou encore d’autres confrères fiscalistes afin de pouvoir traiter au mieux n’importe quelle affaire. En clair, le fiscaliste est capable de traiter une large gamme de contentieux pour n’importe quel type de client, ce qui l’amène donc à mobiliser un grand nombre de compétences.
Au quotidien, ses missions peuvent être les suivantes (la liste est non exhaustive) :
- Conseiller les entrepreneurs dans le choix de leur statut fiscal et juridique.
- Aider ses clients sur leur déclaration d’impôts.
- Résoudre des litiges d’ordre fiscal.
- Guider les entreprises dans leur stratégie financière en prenant en compte les réglementations en vigueur, …
Le métier comporte une grande part d’écoute, qui permettra par la suite de mettre en place des solutions adaptées et prospères pour chaque client.
La formation à suivre pour devenir fiscaliste
En France, pour pouvoir exercer en tant qu’avocat il est obligatoire d’avoir son certificat d’aptitude à la profession d’avocat (=CAPA). L’obtention de ce certificat est réservé aux personnes titulaires d’un Master 1 en droit, il est important d’avoir suivi un parcours universitaires même si des diplômes équivalents peuvent être délivrés, ils peuvent ne pas être reconnus, renseignez vous au préalable.
La France impose également des conditions à respecter, comme le fait d’avoir un casier judiciaire vierge ou de n’avoir jamais l’objet d’une faillite personnelle. Si vous souhaitez travailler dans un cabinet d’avocats, sachez que les recruteurs et même les clients sont très regardants sur la formation que vous suivrez. L’obtention d’un double Master ou un diplôme d’une université reconnue à l’international sera appréciés par vos interlocuteurs.
Avocat et fiscalité : évolutions et salaires
Comme dans la plupart des postes dans ce corps de métier, le salaire de l’avocat fiscaliste est attrayant. Les étudiants fraichement diplômés peuvent prétendre à un salaire d’environ 40 000 euros à l’année. Après quelques années, le salaire annuel peut rapidement passé la barre des 50 000 euros annuel. Avec l’expérience acquise en cabinet, de nombreux fiscalistes évoluent sur des postes à haute responsabilité au sein du service juridique et fiscal d’une grande entreprise, d’autres restent et pour devenir associé du cabinet dans lequel ils travaillent. L’avocat fiscaliste peut également choisir de monter son propre cabinet d’avocats et bénéficier de tous les avantages que cela engendre.